Réouverture des classes : voici ce qui est fait au collège Mamadou Sidibé de Tombolia

Joseph Kpoghomou, directeur des études du Collège du collège du Groupe Scolaire Mamadou Sidibé

A quelques jours de la réouverture des classes, prévue pour le 29 juin prochain, l’heure est aux préparatifs dans les établissements publics et privés de Conakry. Tout est entrain d’être mis en œuvre pour être au rendez-vous et préserver la vie des apprenants et de leurs enseignants en pleine période de Covid-19. Au groupe scolaire Mamadou Sidibé, situé au quartier Tombolia-Cité, dans la commune de Matoto, les responsables affirment être tout à fait prêts pour cette reprise. Ils l’ont dit dans un entretien accordé à un reporter de Guineematin.com dans la journée d’hier, lundi 22 juin 2020.

Depuis l’annonce de la reprise des cours pour les classes d’examens, les encadreurs du groupe scolaire Mamadou Sidibé de Tombolia n’ont pas eu de repos. C’est ce qu’a confié Joseph Kpoghomou, directeur des études du Collège. « Nous déjà, on était très impatients pour cette réouverture-là. A partir du moment où les enseignants souffraient énormément, donc c’est pourquoi, on désirait que les classes soient recouvertes. Nous sommes là actuellement pour prendre les dispositions utiles pour cette réouverture. Nous avons déjà nettoyé les salles de classe mais aussi nous élaborons l’emploi du temps. Et nous avons scindé les classes. Les classes où il y avait 50 élèves, seront occupées par 25 élèves pour respecter la distanciation sociale. Pour le port obligatoire des masques et le lavage des mains, les kits seront à la porte dès le 29 juin et le lavage de mains sera obligatoire. Les préparatifs vont bon train. Nous sommes là et nous allons prendre toutes les dispositions idoines pour le bon déroulement des cours », a-t-il laissé entendre.

Joseph Kpoghomou, directeur des études du Collège du collège du Groupe Scolaire Mamadou Sidibé

Parlant de l’état d’avancement des programmes et de la disponibilité des enseignants, Joseph Kpoghomou a apporté des précisions : « En 10ème année, nous avions 7 enseignants, mais il y a deux qui ont désisté. Donc probablement, nous avons 5 maintenant. Avant la fermeture des classes, approximativement on était dans les 60 et 65% de l’évolution des programmes. La fermeture des classes a créé des problèmes, parce qu’il faut achever ces programmes avant la tenue des examens nationaux ».

Toutefois, monsieur Sidibé a révélé certaines difficultés qui assaillent son établissement, notamment la prise en charge financière des enseignants. « La difficulté première, c’est que les classes seront éclatées. Par exemple, une salle de classe sera multipliée en 2. Par conséquent, pour élaborer l’emploi du temps, ça devient une difficulté. Il faut trouver des professeurs qui viendront en aide. Par conséquent, si le second professeur qu’on trouve n’est pas à la hauteur ou n’est pas bien formé, cela peut nous créer des problèmes. Donc, il faudrait aussi que les élèves puissent suivre les instructions que l’État a déjà données. Parce que si les élèves ne suivent pas cela, ça peut créer de sérieux problèmes. Certains professeurs disent qu’il faut qu’on paye les mois passés ; or, les cours n’ont pas été dispensés. Et ce sont des professeurs qui réclament l’argent de 2 à 3 mois. Par conséquent, c’est un sérieux problème qui est déjà posé », a indiqué le directeur des études.

Cette école va présenter 180 candidats au Brevet d’Études du Premier Cycle(BEPC) de la session 2020.

Mohamed DORE pour Guineematin.com

Tel: +224 622 07 93 59 § 666 87 73 97

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