Répression des manifestations en Guinée : 51 morts depuis le 19 octobre

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Au lendemain du scrutin présidentiel du 18 octobre 2020, des violences avaient éclaté en Guinée. Et, au cours de ces violences post-électorales, les forces de l’ordre s’étaient illustrées par la brutalité dans la répression des partisans de l’opposition. Plusieurs cas de mort (en majorité par balle) avaient alors été signalés à Conakry et dans certaines préfectures du pays. Les victimes étaient majoritaires des jeunes. Et, des éléments des forces de l’ordre étaient souvent indexés dans ces tueries. L’opposition au régime Alpha Condé (notamment l’Union des forces démocratiques de Guinée) avait dénoncé des assassinats ciblés.

Depuis son domicile où il était séquestré par les forces de l’ordre déployées par le pouvoir en place, l’opposant Cellou Dalein Diallo, leader de l’UFDG et vainqueur autoproclamé de l’élection présidentielle du 18 octobre, avait haussé le ton et appelé la communauté internationale à se lever pour empêcher un génocide en Guinée. Et, dans un rapport rendu public ce samedi, 30 janvier 2021, l’UFDG assure que la répression policière du régime Alpha Condé a couté la vie à 51 personnes, entre le 19 octobre 2020 et le 16 janvier 2021. Et, parmi ces 51 personnes, autre sont mortes en détention à la maison centrale de Conakry.

Guineematin.com vous propose de cliquer sur le lien ci-dessous pour visionner ce rapport

Rapport sur les victimes du régime Alpha Condé

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