Sable Mining accusée de corruption dans nos mines : la Guinée sollicite Global Witness pour authentifier des documents

Cheick Sako, ministre de la Justice
Cheick Sako, ministre de la Justice

Comme nous l’annoncions précédemment, dans un communiqué du ministre des Mines et de la géologie publié par Guineematin.com, l’entreprise Sable Mining est accusée d’avoir utilisé la corruption dans la sécurisation de ses permis sur les ressources naturelles de la Guinée.

Après avoir été saisi par le ministre des Mines, le ministre de la justice a dit prendre toutes les dispositions pour vérifier les document sur l’émission des permis accordés à la désormais douteuse entreprise Sable Mining. « la République de Guinée cherchera, si nécessaire, l’assistance des services d’entre-aide judiciaire dans d’autres pays, y compris ceux du Royaume-Uni. Nous allons également demander l’aide de Global Witness afin de vérifier l’authenticité des accusations sérieuses formulées dans le rapport », a précisé le ministre de la Justice, Me Cheick Sako.

Ci-dessous, Guineematin.com vous propose la déclaration de maître Cheick Sako, ministre de la Justice de la République de Guinée

Conakry 13 mai 2016 – «Le ministre des Mines et de la Géologie a demandé que soient prises toutes les mesures nécessaires pour examiner tous les permis miniers obtenus en Guinée par Sable Mining Africa Limited, une société cotée sur le marché AIM de Londres et enregistrée dans les îles Vierges britanniques. Cela fait suite à des allégations graves faites par l’organisation non gouvernementale Global Witness, concernant les activités de la société en République de Guinée.

Le rapport de Global Witness allègue que les dirigeants de Sable Mining Limited ont eu recours à la corruption dans la sécurisation de permis sur les ressources naturelles en Guinée.

Sable Mining Limited a des droits d’exploration et de développement sur des ressources naturelles remontant à 2010, je veillerai à ce que l’émission de chacun de ces permis soit examinée. » a indiqué le Ministre Guinéen de la Justice.

Avant d’ajouter que « dans la poursuite de cette enquête, la République de Guinée cherchera, si nécessaire, l’assistance des services d’entre-aide judiciaire dans d’autres pays, y compris ceux du Royaume-Uni. Nous allons également demander l’aide de Global Witness afin de vérifier l’authenticité des accusations sérieuses formulées dans le rapport ».

Déclaration transmise par le bureau de presse de la présidence

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