La session ordinaire de l’année portant sur l’étude, examen et adoption de la loi de finances initiale 2019, s’ouvre ce vendredi 5 octobre 2018. En plus des députés qui sont naturellement attendus à la cérémonie d’ouverture, qui devrait être présidée par le chef du législatif, Honorable Claude Kory Kondiano, de nombreuses invitées et le public sont attendus.
Pour mieux comprendre la portée et le contenu de cette deuxième et dernière session ordinaire de l’année, Guineematin.com a rencontré le Secrétaire Général de l’Assemblée nationale, Dr Mohamed Bérété.
« La deuxième session ordinaire de l’Assemblée nationale de l’année est consacrée essentiellement et non exclusivement à l’examen de la loi de finances initiale 2019 », explique Dr Bérété.
Pour le cas de la journée d’aujourd’hui, vendredi 5 octobre 2018, des dispositions internes sont prises et qui consistent à l’aménagement de l’hémicycle et des salles de travail des commissions, a-t-il ajouté. « Des dispositions aussi bien d’ordre matériel que technique en vue de la rentrée parlementaire, fixée constitutionnellement le 5 octobre », a ajouté Dr. Mohamed Bérété.
Seulement, le patron de l’administration parlementaire a révélé à Guineematin.com que le projet de loi de finances initiale 2019 n’est pas encore déposé par le Gouvernement. « Mais, en tout état de cause, le gouvernement a jusqu’au 15 octobre pour être dans le délai légal de dépôt. Donc, il n’y a pas de retard », dit-il.
Ainsi, concernant le déroulement de la cérémonie officielle de ce matin, Mohamed Bérété a dit que « les invitations ont été adressées aux représentants des institutions nationales et internationales qui sont solennellement conviés à l’évènement ».
A l’occasion de cette cérémonie, deux discours seront normalement prononcés. Il s’agit de l’allocution d’Elhadj Mohamed Lamine Bangoura, représentant du Président de la République et le discours d’ouverture de la session qui devrait être prononcé par le Président de l’Assemblée nationale.
En conclusion, le secrétaire général de l’Assemblée nationale a indiqué que si cette session ordinaire porte sur l’examen de l’adoption de la loi de finances initiale, subsidiairement, s’il y a des textes proposés par le Chef de l’Etat, ils peuvent être envoyés au Parlement. « Mais, pour le moment, il n’en est rien. Et toute l’administration parlementaire est actuellement à pied d’œuvre pour recevoir les députés dans les meilleures conditions requises de travail », rassure Dr. Mohamed Bérété.
Entretien réalisé par Abdallah Baldé pour Guineematin.com
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