« Il faut qu’on arrête cette volonté d’imposer une autocratie dans notre pays. Mais, nous ne sommes pas ce qu’Alpha Condé croit. La Guinée est un pays de dignité, nous devons avoir une représentation qui corresponde à notre volontaire populaire… »
Malgré son état de santé fragile, le président de l’Union des Forces Républicaines (UFR), Sidya Touré, a pris part ce lundi, 06 janvier 2020, à la manifestation du Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC), dénommée Ultimatum. Dans une interview accordée aux médias mobilisés à son domicile, l’opposant a affiché sa détermination à mener le combat contre le projet de nouvelle constitution tout en dénonçant la fraude que prépare la CENI pour les législatives du 16 février 2020, a constaté sur place Guineematin.com à travers un de ses reporters.
Décryptage !
« C’est le sens de notre détermination à continuer ce combat. Même si je ne peux pas marcher tout le long du trajet, parce que j’ai ce problème d’épaule déboîtée, je m’en vais pour lancer la marche avec tout le monde. Nous sommes foncièrement impliqués et c’est seulement après que j’irai voir mon médecin à Abidjan. Donc, on est engagés, nous allons continuer et c’est le tournant de notre pays. La Guinée est en danger, ce qui se prépare à la CENI, le fichier qui est entrain de se préparer, on est pratiquement arrivé aujourd’hui à 8 millions d’électeurs dans un pays où il y avait 6 millions et que nous avons contesté dans le cadre de l’audit. On s’est aperçu qu’il avait 1 million 500 mille électeurs qui ne devraient pas y être. Maintenant on est à 8 millions. Les 8 millions d’électeurs répartis comment? C’est un danger. Il faut qu’on arrête cette volonté d’imposer une autocratie dans notre pays. Mais, nous ne sommes pas ce qu’Alpha Condé croit. La Guinée est un pays de dignité, nous devons avoir une représentation qui corresponde à notre volontaire populaire… ».
Propos recueillis par Siba Guilavogui pour Guineematin.com
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