Après un tour à l’hôpital préfectoral de Mandiana, notre envoyé spécial n’a trouvé aucun blessé des affrontements aux frontières maliennes. Joint au téléphone par Guineematin.com, le médecin de l’hôpital préfectoral de Mandiana, Sidiki Condé, a affirmé avoir reçu sept (7) blessés, mais qui sont tous guéris et rentrés dans leur village, Yantanena…
Revenant sur les origines du conflit, le préfet de Mandiana a fait savoir que la genèse du conflit part du premier régime, lorsque Sékou Touré imposait l’impôt en nature aux citoyens. A l’époque, le territoire était divisé en deux hameaux qui étaient séparés par une rivière. Tous les deux hameaux portaient le nom de Kountoumou, a dit le préfet à l’envoyé spécial de Guineematin.com à Mandiana.
Seulement, monsieur Souleymane Kéita a précisé que les deux localités ont connu d’autres appellations : Djélimala, côté guinéen, la seconde s’est naturalisée malienne pour échapper au paiement de l’impôt imposé par Sékou Touré. Mais, les habitants vivaient toujours sur le sol guinéen.
Selon le Préfet de Mandiana « Le premier régime a pêché, en laissant les habitants de Kountoumou se naturaliser malien alors qu’ils sont toujours restés dans le territoire guinéen ».
enfin, monsieur Souleymane Kéita reste ferme sur sa décision : « Tant que les autorités maliennes et guinéennes ne mettront pas une limite consensuelle pour dire que cette portion appartient, soit à la Guinée, soit au Mali, je ne céderais pas. Néanmoins, je travaille avec le Préfet malien pour éviter des nouveaux affrontements entre les deux communautés ».
De Mandiana, Ibrahima Sory Diallo, envoyé spécial de Guineematin.com