Interrogé par Guineematin.com, le préfet de Guéckédou, Monsieur Mohamed V Keïta, a expliqué que les autorités ne sont pas mêlé à cette gestion d’électricité locale : « Il n’y a même pas d’énergie. Ce sont les privés qui ont acheté des groupes. Ce sont eux qui alimentent et qui gèrent avec les populations », a dit le préfet.
Selon le patron de la préfecture de Guékédou, il a été déposé, depuis janvier 2013, deux groupes électrogènes dans le cadre de l’électrification des 33 préfectures de la Guinée et ce projet n’a pas continué. Avant de nous préciser « les moteurs sont là, les câbles aussi et certains poteaux il y en a ceux qui sont planté d’autres sont couchés. Depuis une dizaine d’année, la préfecture de Guéckédou n’a pas le courant. Ça, c’est donc avant mon arrivée ici… », a conclut le préfet, Mohamed V Keïta.
Cette crise très préoccupante ne se passe pas qu’à Guéckédou. A Kissidougou, une ville aussi frappée par l’épidémie Ebola, il y a également un manque d’électricité depuis l’an 2000. Les populations de cette localité s’arrangent aussi comme celles de Guéckédou, « dans le noir », au propre comme au figuré…
Fatoumata Keïta, envoyée spéciale de Guineematin.com à Guékédou et Kissidougou
Tel : (+224) 654 47 99 71