Michel Vateme Haba, le président de la CARLE 350 du secteur Cité des médecins, estime être mal traité par rapport au volume du travail fourni. « Nous avons constaté que la rémunération de 300.000 francs guinéens pour les 45 jours est un fait désagréable, voire insoutenable. Je ne peux pas imaginer qu’un citoyen guinéen soit payé pour un travail de 45 jours, de 9 heures à 18 heures pour seulement toucher 300.000 francs guinéens. Ce qui est l’équivalent de 6 600 francs guinéens par jour ! Cette somme ne correspond même pas au SMIG (salaire minimum interprofessionnel garanti, qui est égal à 440 000 GNF pour les trente jours du mois). On est entrain de pratiquer de l’esclavage moderne en Guinée ».
Cette difficile condition de travail est également déplorée par Alassane Diallo, également président de la CARLE 348. Les différents membres des commissions administratives de révision des listes électorale sont les plus mal rémunérés. Contrairement aux opérateurs de saisie qui touchent trois millions de fancs guinéens (3 000 000 GNF) a-t-il indiqué. « Nous ne sommes pas du tout satisfaits de notre traitement. Alors que les autres opérateurs de saisie touchent actuellement 3 millions de francs guinéens. Nous n’acceptons pas. Et nous n’allons jamais accepter ».
Ces membres des commissions administratives de révision des liste électorale qui viennent de suspendre leur activité- ce mardi 28 avril 2015, cinq (5) jours juste après le démarrage des opérations de révision des listes électorale- sont déterminés à poursuivre leur mouvement. Ce jusqu’à la satisfaction de leur revendications. Cette action pourrait impacter le calendrier de révision de ces listes électorales qui doit s’achever dans des conditions normale le 8 juin prochain. Pour l’heure, la commission électorale nationale indépendante s’est réservée de tout commentaire.
Kolouba Koîvogui
Tél. : 624 21 00 81
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