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« L’opposition a tout fait pour nous empêcher d’exécuter le programme du RPG », dit Bantama

Sanoussy Bantama SowA l’occasion d’un entretien accordé à Guineematin.com, dans la soirée de ce mardi 2 juin 2015, monsieur Sanoussy Bantama Sow, ministre délégué des Guinéens de l’étranger et membre du bureau politique national du parti au pouvoir, le RPG arc-en-ciel, a donné son avis sur la crise politique que traverse actuellement notre pays, avant de parler de  l’électorat de la moyenne Guinée, exclusivement attribué par certains au principal parti de l’opposition, l’UFDG.

Parlant des difficultés de la diaspora guinéenne, Bantama Sow estime que ces compatriotes vivant en Angola tout comme dans n’importe quel autre pays, doivent également se conformer aux lois de leurs pays d’accueil.

Face à la proposition du gouvernement, d’ouvrir un dialogue devant mettre un terme à la crise politique, l’opposition s’est montrée favorable au démarrage de ces pourparlers, mais elle pose un préalable, qui est de procéder au gèle des activités de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI). « Nous nous sommes battus pour une CENI indépendante, (…) je ne crois pas aujourd’hui qu’on peut amener l’Etat à s’ingérer dans la conduite de cette institution. Tous ceux qui se battent pour le droit dans ce pays doivent accepter que la CENI soit indépendante. L’opposition doit venir au tour de la table, d’autant plus que le pouvoir est disposé à discuter de tous les sujets », a déclaré Sanoussy Bamtama Sow.

A la question de savoir ce qu’il faudrait pour faire taire cette crise et permettre au gouvernement de travailler, Bantama Sow s’est plaint d’une mauvaise fois de l’opposition : « Depuis que nous sommes là en 2011, l’opposition a tout fait pour nous  empêcher  d’exécuter le programme de société  du RPG arc-en-ciel », a-t-il lancé.

Le Foutah Djallon, aux dires de certains responsables de l’opposition, est un bastion  électoral exclusivement réservé à l’UFDG de Cellou Dalein Diallo.   «Depuis 2011, j’ai fait plusieurs fois le tour du  Foutah et je suis sûr que ce que le régime du Professeur Alpha Condé a pu  y réaliser n’avait été fait  par aucun autre régime. Les personnes dont une  bonne partie du Foutah soutient aujourd’hui ont occupé de hautes fonctions qui les permettaient de réaliser au Foutah, mais ils ne l’ont pas fait. Le 11 octobre prochain, la Moyenne Guinée restera derrière l’homme du changement, car  les  populations de la région de Mamou resteront reconnaissantes au professeur Alpha Condé », a déclaré Bantama Sow.

Répondant à Guineematin.com sur une certaine panique de la mouvance depuis la déclaration de Moussa Dadis Camara, qui a souhaité se présenter aux prochaines élections présidentielles, Bantama Sow se dit serein : « Je suis membre fondateur du RPG arc-en-ciel, mais avec tout ce que nous avons fait depuis 2011, face à n’importe quel adversaire, le peuple va plébisciter le Pr. Alpha Condé », a réagit Bantama Sow.

De ses relations avec des hommes politiques de l’opposition, Bantama Sow dit entretenir de bonnes relations avec Baïdy Aribot et Mouctar Diallo par exemple. « Baïdy Aribot n’est ni membre du gouvernement, ni militant du RPG arc-en-ciel. Mais,  il est un ami que j’ai connu à travers Isto Keira. Depuis cela, j’entretiens de très bons rapports avec lui.  Même de l’autre côté de l’opposition, j’ai des amis comme Mouctar Diallo. On s’appelle et on fait de très bonnes choses », a argumenté Bantama.

Parlant des Guinéens de l’étranger le ministre est revenu sur des voyages et autres actions que lui et ses prédécesseurs ont réalisé dans le cadre du soutien de la diaspora guinéenne, notamment celle vivant en Angola. « L’Angola est un pays pour lequel la Guinée à tout donné. Mais, c’est aussi un pays qui a connu plus de 20 ans  de guerre. Ce n’est pas seulement la communauté guinéenne qui est confrontée à des problèmes en Angola. La dernière fois que j’ai organisé une conférence de presse, j’ai expliqué qu’il y a trente cinq nationalités qui sont concernées.  Effectivement, il y a eu beaucoup d’assassinats, mais  très souvent, les gens disent que c’est un problème de clan. Pour les  deux guinéens récemment assassinés par de coups de marteau, par exemple, les gens reconnaissent que ce sont des personnes qui appartiennent à des bandes.  Les Guinéens qui vivent tranquillement en Angola sont plus nombreux que ceux qui sont dans une situation difficile », a indiqué Bantama Sow.

L’intégralité de cette interview est à retrouver dans nos prochaines publications…

Thierno Amadou Camara

+224 622 10 43 78

 

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