«La situation est telle qu’on ne peut plus habiller tout le monde dans la famille. Vous imaginez, le complet d’un enfant de 7 ans à 50 000 GNF ! Je voulais honorer ma fille de 17 ans parce qu’elle est une nouvelle lycéenne, on me dit de donner 700 à 800 mille francs pour son basin. Pour les chaussures, franchement, je n’ai pas eu le courage de demander », a confié à Guineematin.com monsieur Alia CAMARA, un père de famille qui ne nous a rien dit pour l’habillement de sa femme…
« Cette année, j’ai décidé de supprimer carrément les habits de fête pour la famille ! La priorité, c’est ce que nous allons manger le jour de la fête. Parce qu’il est bien dit que le kilo de la viande doit être vendu à 30 000 francs guinéens. Mais, c’est le contraire qui se trouve dans les boucheries de Conakry surtout le jour de la fête », a dit monsieur Aboubacar Camara que Guineematin.com a rencontré à la Bellevue.
Aïcha Samaké, elle, est vendeuse de robes. Elle était entourée de ses collègues quand elle a échangé avec Guineematin.com : «cette année, nos marchandises ne s’écoulent pas comme il le faut, par manque de moyens… ».
Dans ce grand marché, malgré des bousculades un peu partout, les vendeurs disent toujours qu’il n’y a pas d’engouement.
Yacine Sylla pour Guineematin.com
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