Comme indiqué dans les précédents articles et vidéos de Guineematin.com où les responsables de la maison de Dieu lançaient un SOS pour la plus grande mosquée de la Guinée, la toiture de l’édifice cédant à la pluie à certains endroits, l’AGAM (l’Association Guinéenne pour l’Assainissement des Mosquées) a décidé de plier les tapis pour éviter que ceux-ci soient mouillés.
Après chaque pluie, des membres de l’association font évacuer l’eau de la mosquée pour permettre aux fidèles de bien prier. Et, ceux qui ne souhaitent pas prier (à terre) sur les carreaux sont venus avec des tapis.
Le hic est que le fond de la mosquée est aussi concerné quand il pleut. Ce qui pousse certaines femmes à « bousculer » pour se faire de la place au lieu sec afin de mieux se concentrer à la prière et moins se soucier d’une éventuelle surprise de la pluie !
Hier, le cas d’une de ces dames qui tenaient à éviter d’être mouillées a marqué les esprits. Étalant son tapis à la même rangée que les hommes, elle défiera toutes les mises en garde et autres récriminations et y a prié jusqu’à la fin à la rangée des hommes ! Donnant ainsi de quoi alimenter les discussions et débats entre ceux qui jurent que sa défaillance des hommes invalidera ses prières et ceux qui accusent les autorités à la place d’une pieuse qui a sacrifié plusieurs heures de sommeil pour l’adoration d’Allah !
Fallait-il risquer de se mouiller comme les autres femmes ou « faire les coudes » aux hommes toute la nuit de Laylatoul Ghadry ? Le débat n’est pas terminé…
Abdoulaye Oumou Sow a prié à la mosquée Fayçal pour Guineematin.com
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