Une déviation avait été établie pour les petits porteurs comme les transports en commun. La traversée dans les pirogues coûte 5 000 francs guinéens par moto, 2 000 francs guinéens par personne et les autres bagages se négocient en fonction de leur poids. Pour y traverser, les usagers peuvent attendre entre 30 à 40 minutes pour l’aller et le retour des pirogues. Le vieux pont semi métallique qui a cédé est entrain d’être réparé, a constaté Guineematin.com à travers son correspondant local.
Interrogé par le correspondant de Guineematin.com, monsieur Solo Diakité de l’entreprise Guiter a indiqué que les travaux de réparation de ce pont sont assurés tirent vers leur fin. Monsieur Diakité a d’ailleurs ajouté que ce pont en construction aura une validité de quatre (4) ans et qu’un autre pont serait construit à coté.
Seulement, le tronçon est presqu’impraticable en ce moment. Après une quinzaine de kilomètres du secteur de Kotero, il faut un véritable parcours de combattant pour continuer la route. A moto, le conducteur doit tenir de toute sa force au risque de se faire renverser sur une route qui donne l’impression de rouler sur une ancienne carrière de mine d’or où on trouve partout des flancs d’eau stagnante donnant l’image d’un lac.
A quand la fin du calvaire des usagers de cette route nationale ? Ce projet de bitumage qui semble lui-même s’embourber va-t-il réellement se concrétiser ?
A suivre !
De retour de Mandiana, Mamadou Sounoussy Diallo pour Guineematin.com
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