Il est important de rappeler que l’année 2015 a été très éprouvante pour les femmes en Guinée. De nombreux cas de viols notamment sur mineurs ont été enregistrés. Selon l’Office de Protection de l’enfance, du genre et des mœurs, une centaine de jeunes filles ont été victimes de viols au cours de l’année écoulée et nous continuons à enregistrer de nouveaux cas en 2016.
Le 04 novembre dernier, le COLLECTIF NE TOUCHE PAS A MA SŒUR a organisé une marche de protestations contre les violences basées sur le genre. C’était un sursaut d’indignation après la publication de cette vidéo portant atteinte à la dignité de toutes les femmes en général, à celle de la jeune fille concernée en particulier. Cela a permis de briser la glace au tour de cette question qui était quasiment mystifiée de par le passé.
Ce serait dommage qu’à cause d’une quelconque influence, la justice guinéenne brise aujourd’hui cet espoir né chez toutes ces personnes qui rêvent d’être rétablies dans leur droit.
L’ONG Femmes Développement et Droits Humains en Guinée déplore ces agissements qui consistent à se servir de personnes quelque fois mineures (Collégiens) pour des desseins inavoués.
Elle profite de l’occasion pour attirer l’attention de la justice sur cette question qui a touché toutes les femmes de Guinée qui se sont senties humiliées par ce geste.
La F2DHG tient à préciser que nul n’est au-dessus de la loi. Elle souhaite que justice soit rendue dans cette affaire. C’est en cela seulement que notre pays réussira à se sortir des entrailles de l’impunité.
La Présidente
Moussa Yéro Bah