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Nouvelles menaces du syndicat : fermer le port et l’aéroport, couper téléphone et internet…

Syndicalistes, syndicat, Mamadou MansaréA la fin de la journée de la première journée de grève, ce lundi 15 février 2016, le syndicat guinéen s’est frustré de se trouver face à un mur du pouvoir qui refuse toujours de faire la moindre proposition. Et, pour se montrer ferme et déterminé à obtenir des concessions, le syndicat menace de faire cesser le service minimum et de fermer les hôpitaux, ports et l’aéroport de Conakry. Egalement, les services téléphoniques et d’internet sont menacés par les grévistes qui tiennent à montrer prêts à en découdre avec ce pouvoir qui ne leur accorde aucune considération.

Finalement, la grève la plus banalisée de la Guinée pourrait bien s’avérer la plus risquée du régime Alpha Condé. En défiant les syndicalistes qu’ils ont présentés comme des petits garçons corrompus et incapables d’oser aller en grève, nos gouvernants ont déjà récolté une grève générale et illimitée qui risque d’engendrer des conséquences incalculables.

En faisant le bilan de la journée d’aujourd’hui, avant de quitter la Bourse du Travail, le porte parole de l’inter centrale, Mamadou Mansaré, n’a pas caché sa frustration face aux manœuvres dilatoires du régime Alpha Condé qui cherche à manipuler l’opinion à travers des sorties médiatiques commanditées pour s’attaquer au bien-fondé de la grève et à la personnalité des leaders syndicaux.

Bref, ce sont apparemment deux comportements qui agacent actuellement les syndicalistes : le refus du pouvoir de leur faire la moindre proposition et le lynchage médiatique dont ils sont victimes par des travailleurs des médias, également mal payés, mais qui font le « sale boulot » du pouvoir qui cherche par tous les moyens à faire échouer la grève…

Guineematin.com vous proposera, dès que les conditions techniques le permettront, le bilan de la journée avec les vidéos réalisées à la Bourse du travail par notre reporter, Abdoulaye Oumou Sow.

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