Le mal est que certains de ces cultivateurs ont emprunté de fortes sommes d’argent pour effectuer ces travaux. Cette situation inquiète plus d’un cultivateur et certains ne cachent plus leur désespoir de se retrouver perdant, après avoir investi plusieurs millions de francs guinéens.
Selon une de ses personnes, madame Mariama Pellal Diallo, elle ignore le montant qu’elle a dépensé dans son champs de pomme de terre ! « Je ne connais pas le montant que j’ai utilisé pour réaliser mon champs. J’ai tout payé. J’ai payé les gens pour faire la clôture et les planches, j’ai payé les pommes de terre, la fiente et l’engrais. Maintenant, la pluie ne tombe pas et il est impossible d’arroser tout ça. J’ai vraiment peur de ne pas perdre cette fois-ci», se lamente la pauvre dame.
Pour sa part, Hadja Ciré Bah trouve cette situation incroyable. « Cette année, dès que la pluie est tombée, j’ai vu tous les marchands, commerçants, boutiquiers, médecins, enseignants, sages-femmes, chauffeurs de taxi et de taxi-moto, abandonner leur travail habituel et se lancer dans l’agriculture. Alors, s’il ne pleut pas, tous ceux-ci risquent de perdre. Et, cela sera énorme pour la préfecture de Dalaba », a-t-elle expliqué.
Déjà, certains évoquent l’idée d’implorer la grâce Divine, à travers des sacrifices et des cantiques, pour voir si le Ciel sauvera les cultures qui sont pour le moment arrosées par les rayons ardents du soleil.
Saidou Hady Diallo de retour de Dalaba pour Guineematin.com
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