Guineematin.com vous propose, ci-dessous, la déclaration de Mme Kiné Fatim Diop, chargée de Campagnes d’Amnesty International pour l’Afrique occidentale à cet effet :
« Cette condamnation montre qu’il est de plus en plus difficile au Niger pour les citoyens de s’exprimer librement sur les réseaux sociaux sans être menacés de poursuites judiciaires, et crée un dangereux précédent».
« L’intention d’Abdoul Ousmane Moumouni d’organiser un complot n’a pas été démontrée et sa condamnation à une peine de prison avec sursis confirme l’intensification des atteintes par les autorités à la liberté d’expression, qui est pourtant un droit fondamental. Une fois de plus, le contexte sécuritaire du pays a servi de prétexte pour restreindre la liberté d’expression des membres des organisations de défense des droits humains».
« Les autorités doivent immédiatement annuler les charges retenues contre Abdoul Ousmane Moumouni qui est par ailleurs membre du directoire du collectif ‘’Sauvons le Niger’’».
Fin