L’honorable Ousmane Gaoual Diallo refuse qu’on l’accuse d’offense au chef de l’Etat, laissant entendre que la Constitution guinéenne interdit au président de la République d’être président d’un parti politique et d’aller donc à l’assemblée générale d’un part.
« Monsieur le Président, si vous vous souvenez, le premier jour du procès, vous m’avez demandé si vous pouvez me juger, j’ai dit « oui ». Mais, de me donner un délai. Je ne peux pas concevoir pour celui qui se dit Président de la République aller à un siège d’un parti pour dire publiquement. « Laisser-les envoyer les enfants dans la rue ». C’est à un leader politique qui est allé au siège d’un parti politique que je me suis adressé ; pas à une personne qui agit comme un Président de la République. Je le dis et je persiste encore, j’ai répondu au propos d’un leader politique et pas à un Président de la République. La Constitution lui en interdit. Donc, s’il part à un siège d’un parti politique tenir des propos, nous allons le répondre en tan que leader d’un parti politique. À Hady Barry, Bantama Sow et Malick, ils ont porté des accusations et c’est à ces accusations que j’ai répondu », a dit Ousmane Gaoual devant le Président du tribunal.
« Vous l’avez tenu en tant que député ? » a interrogé le président du tribunal. « Mais, je suis élu et je suis député pour le temps du mandat que m’a confié le peuple », a répondu Gaoual. « Lorsque vous teniez ces propos, vous les avez tenus en tant que leader politique ? », a de nouveau questionné le président. Mais, tous les propos tenus au siège d’un parti politique sont politiques ! », a répondu l’honorable Ousmane Gaoual…
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Du TPI de Dixinn, Ibrahima Sory Diallo pour Guineematin.com
