Au lycée Léopold Sédar Senghor de Yimbaya, dans la commune de Matoto, le proviseur de ce grand lycée de Conakry, monsieur Balla Diarra, n’a pas caché son désarroi devant le délabrement la toiture de ce bâtiment R+2, construit il y a de cela 26 ans.
« Ce qui nous fatigue actuellement, c’est la toiture. Elle ne fait que couler. Mon bureau, celui du censeur et même des conseillers, tout coule. Actuellement, je pose un panier dans mon bureau pour recueillir les gouttes d’eau pour verser le contenu au dehors. Dans certaines salles du deuxième étage, on a superposé les tables-bancs pour éviter qu’ils ne soient endommagés », a-t-il expliqué.
Malgré son état de délabrement, le lycée Yimbaya est l’un des rares où le système de roulement n’est pas appliqué. Selon Balla Diarra : « les cours se tiennent ici de 8 heures à 14 heures. Depuis que d’autres lycées publics ont été créés, nous avons décongestionné. On a au total 2036 élèves repartis dans 26 salles de classes. Dans chaque salle on a 35 tables-bancs où les gens sont assis à deux par tables. En ce qui concerne le ratio par classe, nous avons au maximum 60 élèves pour les Sciences Maths, 65 par classe en Expérimentales. C’est en Sciences Sociales que nous avons des difficultés parce que là on peut avoir jusqu’à 80 par classe », a-t-il précisé.
Par contre à la Direction Communale de l’Education de Matoto où s’est également rendu le reporter de Guineematin.com, le responsable des lieux, Ibrahima Kalil Konaté, dit ne pas être disposé à communiquer car, argue-t-il, c’est la période des vacances. « Nous avons tiré les leçons de l’année passée en invitant toute la presse. Il n’y a plus rien à dire, c’est les vacances », lance-t-il laconiquement au téléphone, avant de décrocher.
Au lycée 1er mars de Matam, aucune autorité n’était visible aux environs de 13 heures 30, quand le reporter de Guineematin.com y est allé ; tout comme d’ailleurs à la Direction Communale de l’Education de Matam où on s’est rendu à la fin.
Alpha Mamadou Diallo pour Guineematin.com
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