« Ce n’est pas une question d’être d’accord ou pas sur la date. La CENI est entrain de faire une fuite en avant. Cette CENI ne devrait plus exister et je crois que les Guinéens le savent. Sinon, il y a un dialogue qui est projeté. La CENI n’a pas été capable d’organiser les élections à la fin du premier semestre de l’année 2016, comme les accords l’avaient prévu. Elle a voulu piéger l’opposition en invitant ses représentants à Kindia pour aller leur faire porter la responsabilité du report des élections en octobre. Aujourd’hui, encore (mercredi 7 septembre 2016 : ndlr), la CENI avait voulu que les représentants des partis politiques soient à sa rencontre pour faire porter la responsabilité des partis politiques de la fixation d’une autre date. Il faut laisser le mouton courir, il se fatiguera. Ce que nous savons, c’est que la CENI a montré son irresponsabilité de manière suffisante pour n’est plus commenter les actes qu’elle pose », a dit Docteur Faya Millimono.
Poursuivant ses explications, l’opposant a indiqué que la Commission Electorale ne peut pas se soustraire de la République : « Ce n’est pas d’une manière unilatérale qu’on va fixer la date d’une élection. Il y a eu une date qui a été fixée à la suite du dialogue qui a aboutit à des accords mais qui n’a pas été respectée. Si elle (la CENI : ndlr) a une date à fixer aujourd’hui, la modestie veut qu’elle se retrouve avec les parties prenantes au processus. Mais, cette CENI se croit maintenant tout permis. Ce qu’on peut dire, c’est de laisser le mouton courir, il se fatiguera », a-t-il conclu au bout du fil.
Propos recueillis et décryptés par Mamadou Alpha Assia Baldé pour Guineematin.com
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