Après une semaine de ragots et autres spéculations sur ce qui a poussé le dictateur gambien à rendre le pouvoir, c’est le même Yahya Jammeh qui, le vendredi qui a suivi, 9 décembre 2016, a annoncé qu’il ne reconnaît plus ces résultats et appelle à de nouvelles élections. Il faut préciser qu’entre-temps, la commission électorale « indépendante » s’est fendue d’un communiqué également surprenant. Elle admet des erreurs dans la compilation des résultats.
Une correction qui réduit considérablement l’écart entre les deux concurrents, passant de soixante mille à vingt mille voix d’écart. Et, Yahya Jammeh croit alors avoir gagné les élections, mais que le président de la commission électorale, Alieu Momar Njie, a dû falsifier les résultats pour servir la volonté des étrangers (sénégalais et occidentaux).
Aujourd’hui, il est très facile de conclure que « c’est le dictateur Yahya Jammeh qui ne veut pas quitter le pouvoir ». Mais, comment expliquer un revirement de la commission électorale dans une situation aussi sensible ?
A suivre !