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Revirement de Yahya Jammeh : et si la commission électorale gambienne était coupable ?

C’est une scène incroyable qui se déroule en ce moment en Gambie. D’abord, le vendredi 02 décembre, c’est à la surprise générale que Yahya Jammeh a reconnu sa défait à la l’élection présidentielle de la veille.

Après une semaine de ragots et autres spéculations sur ce qui a poussé le dictateur gambien à rendre le pouvoir, c’est le même Yahya Jammeh qui, le vendredi qui a suivi, 9 décembre 2016, a annoncé qu’il ne reconnaît plus ces résultats et appelle à de nouvelles élections. Il faut préciser qu’entre-temps, la commission électorale « indépendante » s’est fendue d’un communiqué également surprenant. Elle admet des erreurs dans la compilation des résultats.

Une correction qui réduit considérablement l’écart entre les deux concurrents, passant de soixante mille à vingt mille voix d’écart. Et, Yahya Jammeh croit alors avoir gagné les élections, mais que le président de la commission électorale, Alieu Momar Njie, a dû falsifier les résultats pour servir la volonté des étrangers (sénégalais et occidentaux).

Aujourd’hui, il est très facile de conclure que « c’est le dictateur Yahya Jammeh qui ne veut pas quitter le pouvoir ». Mais, comment expliquer un revirement de la commission électorale dans une situation aussi sensible ?

A suivre !

 

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