Au sortir de cette rencontre, le porte -parole de l’opposition, l’honorable Aboucar Sylla, a décortiqué les trois points qui ont fait l’objet d’échange.
Sur le premier point portant sur la crise éducative, monsieur Sylla a dit que cette crise est née de l’improvisation, de l’amateurisme, du manque de prévision et de l’arrogance des autorités de ce pays vis-à-vis des enseignants.
S’agissant de l’application de l’accord politique du 12 octobre 2016 portant sur le code électoral et l’organisation des élections communales, l’opposition dit être inquiète. « Sur ce point, nous restons inquiets parce que le comité de suivi qui était mis en place pour s’assurer que toutes les dispositions de cet accord vont être effectivement appliquées dans les délais convenus, la CENI ne participe pas à ces travaux… », a-t-il regretté.
Compte tenu de la complexité de la situation et le fait que la CENI se mette au dessus des autres institutions républicaines, « nous, de l’opposition républicaine, nous avons mandaté le chef de file de l’opposition d’aller rencontrer le président de la République afin qu’avec lui, il discute de ces questions de manière à ce que nous n’arrivions pas à l’impasse », a-t-il dit.
Enfin, Aboubacar Sylla a laissé entendre qu’en ce qui concerne la question du troisième mandat, l’opposition va, à travers le front qu’ils ont mis en place montrer leur détermination à refuser un tripatouillage de la constitution.
Saidou Hady et Ibrahima Sory Diallo pour Guineematin.com
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