Comme tous les jours, la première partie de l’émission a couvert l’actualité nationale, notamment celle qui prévaut dans certaines préfectures du pays, comme Télimélé et Macenta. Aussi, l’animateur a fait réagir le tout nouveau ministre de l’enseignement pré-universitaire, Ibrahima Kalil Konaté plus connu sous le nom de K au carré.
Par ailleurs, le correspondant de la RTG dans la préfecture de Télimélé a dit que les citoyens sont confrontés à un problème d’eau : « c’est très dur et c’est un problème qui dure depuis un an », a-t-il fait remarquer.
La reprise des cours à Macenta a été le point évoqué par Félix Fassa Ifono, correspondant local de la RTG. « Les élèves sont venus hier, lundi, en grand nombre dans les classes », dira-t-il.
En outre, le correspondant de la RTG a parlé des fortes pluies qui se sont abattues ces deux derniers jours dans la préfecture et qui ont causé de nombreux dégâts : « c’est notamment dans le village de Kabalaka où 7 maisons ont été décoiffées et puis sept personnes ont été blessées ».
Ibrahima Kalil Konaté, le tout nouveau ministre de l’Enseignement pré-universitaire, joint au téléphone, a dit être surpris par cette décision. Mais, il a précisé qu’il est prêt à travailler avec tout le monde, y compris avec les journalistes.
« Mon département sera ouvert aux médias pour des critiques constructives. Je vais m’asseoir avec tous les cadres, pour essayer de savoir ce qui a marché, qu’est-ce qui n’a pas marché qu’est-ce qu’il y a lieu de faire et ensemble, nous essayerons de trouver des solutions », a-t-il expliqué.
La deuxième partie de cette émission fût le débat sur le nouveau code électoral qui vient d’être voté à l’Assemblée nationale. L’animateur de l’émission a fait réagir au téléphone le député uninominal de Labé, l’honorable Mamadou Cellou Baldé et le juriste Mohamed Camara. Ainsi, pour le député de l’UFDG, ce nouveau code électoral constitue une avancée pour notre démocratie « parce que qu’il permettra à travers une seule élection, qu’est l’élection communale, des pouvoirs à conférer au niveau de toutes les collectivités locales, qui constituent les communes urbaines, les communes rurales et les conseils régionaux. Deuxièmement, à travers ces élections communales et ce code électoral adopté, nous pourrions meubler les comités de quartiers et de districts sur la base d’une centaine d’une nomination », a fait savoir le député uninominal de Labé. Il a tenu ensuite à préciser qu’il n’y a aucune disposition de ce code qui viole la constitution.
Contrairement à l’honorable Cellou Baldé, le juriste Mohamed Camara rejoint le groupe des contestataires et pense que l’adoption de ce nouveau code est contre la République ! « Parce que ça satisfait simplement les intérêts des deux plus grandes formations politiques que sont le parti au pouvoir et le principal parti de l’opposition », a-t-il soutenu.
Ibrahima Sory Diallo pour Guineematin.com
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