« Ce bain de sang, qui a conduit au décès d’un jeune, est une tragédie et montre que les forces de sécurité sont intervenues de manière brutale lors d’une manifestation étudiante, a déclaré Sabrina Mahtani, spécialiste de l’Afrique de l’Ouest à Amnesty International.
« Nous appelons la police à s’abstenir de commettre des violations des droits humains et à laisser les étudiants exercer en toute sécurité leurs droits aux libertés d’expression et de réunion pacifique ».
« Il faut que les autorités diligentent une enquête indépendante afin de faire la lumière sur les circonstances de cet homicide et de toutes les blessures occasionnées et qu’elles veillent, si elles disposent d’éléments suffisants, à ce que les responsables présumés de ces faits soient jugés de manière équitable ».
Des manifestations se sont également déroulées à Freetown, la capitale. Les étudiants ont été dispersés de force par la police, qui a utilisé du gaz lacrymogène, alors qu’ils convergeaient vers la résidence présidentielle, à Freetown, en scandant des slogans en faveur de la réouverture de leur université. Plus de 10 étudiants ont été arrêtés à Freetown et plusieurs à Bo.
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