A en croire certains parmi eux, depuis trois mois, ils ne sont pas payés. Dans la foulée, ils sont nombreux à en vouloir au ministre d’État en charge des transports, Oyé Guilavogui. Ils dénoncent son refus de leur donner les cinquante bus offerts à la Guinée par la Turquie.
Rappelons qu’en 2008, ce sont 100 bus qui ont été payés à crédit pour le lancement de la Soguitrans. Quatre ans après, la Chine a offert 100 autres bus qui ont servi à créer la Sotragui (née sur les cendres de la Soguitrans).
A date, aucun de ces bus ne circule et la société de transport publique est à l’agonie faute de bonne gestion, de cadres sérieux et compétents mais surtout l’absence d’une administration responsable, qualifiée et soucieuse des problèmes de la population.
Abdallah BALDE pour Guineematin. Com
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