Dans son discours de circonstance, Lonceny Camara, le ministre de la ville et de l’Aménagement du territoire, a dit attendre des propositions qui permettront au gouvernement de prendre une position claire et sans ambiguïté sur la question de l’assainissement.
De son côté, Aliou Tounkara, responsable du cabinet EDE International (Environnement, Déchets, Eaux) a rappelé les trois composantes du projet d’assainissement qui fait l’objet de débat : la gestion de eaux fluviales, les déchets solides et les déchets de vidange. « L’objectif, c’est de nous fixer à travers les clients, c’est-à-dire l’Etat guinéen et la Banque Islamique de Développement, à ces mesures dans un délai de 5 mois au plus tard ; c’est-à-dire fin juin, afin de permettre à l’Etat guinéen et aux bailleurs de prendre des décisions d’orientation d’Assainissement de la ville de Conakry », a fait remarquer Aliou Tounkara, tout en rappelant que la meilleure approche qui permettra de lutter efficacement contre l’insalubrité est l’approche intégrée.
Enfin, Daouda Camara, responsable du bureau Stratheg, partenaire au cabinet EDE International basé en Guinée- connaissant la problématique des déchets solides, des boues de vidange et des eaux pluviales- a dit espérer qu’au sortir de ces différents groupes thématiques, les participants, dont les experts de bureau Stratheg et de EDE International, trouveront des solutions répondants aux besoins des populations de Conakry.
À rappeler que les premiers résultats des études seront restitués à la mi-juin avec toutes les parties en présence. L’évaluation de la requête par la Banque Islamique de Développement (BID) pourra alors démarrer. En principe, c’est en octobre que ce projet- dont le budget indicatif est de 50 millions de dollars US- sera présenté au conseil d’administration pour approbation.
Ibrahima Sory Diallo pour Guineematin.com
Tél. : (00224) 621 09 08 18