A l’ouverture de la cérémonie, la présidente fondatrice de cette structure « Africain Initiative for Women », madame Diallo Fatoumata Bangoura, a rappelé que la Fondation, vise à créer un environnement favorable aux échanges d’expériences entre les femmes en vue de déclencher chez elles un changement de mentalité et de comportement de manière durable, en favorisant leur épanouissement personnel au sein de leur famille et de leur communauté.
Madame Fatoumata Bangoura a également dit que ce centre recevait une centaine de filles et de femmes adhérentes, des jeunes pour la plupart qui suivent 5 jours par semaine des cours d’alphabétisation en anglais et en informatiques.
«L’un des volets phares de notre programme d’éducation consiste à l’aménagement d’une bibliothèque moderne permettant à nos adhérentes, aussi aux élèves et étudiants d’accéder facilement aux livres. Pour atteindre ces objectifs, la fondation a reçu l’appui du commissariat général de Conakry capitale mondiale du livre 2017, en l’occurrence Sansy Kaba, qui a bien voulu ériger notre centre en point de lecture et en nous offrant 100 livres de lecture parmi les 25 du genre choisi devant être couvert dans le cadre de cet événement mondial », a précisé la fondatrice.
Parlant du choix de la date du 23 avril de chaque année pour célébrer le livre, Sansy Kaba Diakité a expliqué : « la journée mondiale, c’est le 23 avril, parce qu’énormément d’écrivains sont soient nés ou décédés le 23 avril. C’est pourquoi, l’Unesco a pris une résolution pour faire du 23 avril la journée mondiale du livre et du droit d’auteur. Et, cette journée correspond en Guinée au lancement de chaque année les 72 heures du livre ».
Enfin, le commissaire général a essayé de répondre à ceux qui remettent en cause l’importance même de cet évènement. « Beaucoup me disent dans la ville, il n’y a pas de point de lecture, ni bibliothèque, les guinéens ne lisent pas. Alors, pourquoi Conakry peut devenir Capitale mondiale du livre ? C’est la question qu’on me pose tous les jours. Je dis : justement, c’est parce qu’on ne lit pas, on n’a pas de bibliothèques, ni médiathèques que Conakry doit devenir Capitale mondiale pour résoudre ces problèmes », a-t-il dit.
Avant de faire une visite guidée des locaux de la bibliothèque, Sansy Kaba Diakité a rassuré la fondation que les 100 livres octroyés ne sont que la première étape.
Saidou Hady Diallo pour Guineematin.com
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