A l’entame de l’assemblée de ce samedi, les responsables du parti ont fait le contrôle de la présence des responsables du parti par commune. Après cet exercice, le président de séance a fait cas de la récente sortie médiatique du président du parti dans l’émission les Grandes Gueules (GG) d’Espace Fm. Une sortie durant la quelle Sidya Touré a réitéré le positionnement politique de l’UFR sur l’échiquier politique guinéen et de la situation de Boké.
« Les gens doivent comprendre que lorsqu’il a déclaré, après les élections présidentielles, de se rapprocher au RPG AEC pour les cinq prochaines années, c’est pour participer à améliorer les conditions de vie des guinéens. Il a réitéré cela. En deuxième position, il a parlé aussi de Boké, là où il a grandi. Il a dit que les gens ont négocié pas pour l’intérêt des populations de Boké, mais pour leur propre intérêt. Il a dit que les nuisances dans lesquelles sont exposés les populations de Boké devaient cesser », a dit le président de séance.
En ce qui concerne le processus électoral, le deuxième vice-président de l’UFR a rappelé aux militants la nécessité de se faire enrôler pendant les recensements, de retirer sa carte électeur, d’aller voter et de sécuriser son vote.
« Il faut qu’on prépare les élections sur l’ensemble du processus, c’est à dire du recensement à la proclamation des résultats. Mais surtout, le jour du vote. Si on n’est pas endurant, il y a plusieurs choses qui peuvent arriver. Il y a premièrement le vol au cours même du processus de votation. Après, lorsqu’on renverse l’urne, il y a des risques et, lorsqu’on a fini de compter, même pour transcrire les résultats, si vous n’avez personne là-bas, ils peuvent écrire ce qu’ils veulent », a-t-il rappelé avec insistance.
Après une minute de silence accordé à la mémoire des victimes des derniers accidents survenus sur les routes de Dubréka, le président de la séance appelle à un sursaut national pour limiter les dégâts. « A seulement trois jours d’intervalle, il y a deux accidents graves sur l’axe Kagbélén-Tanéné. C’est un axe qui est aujourd’hui exigu et qui très fréquenté. J’ai demandé qu’on réfléchisse là-dessus pour qu’on l’élargisse, parce que si la chaussée n’est pas élargie, je pense que nous continuerons à subir de tels accidents. Deuxièmement, il faudrait qu’on éduque les conducteurs. Donc, je demande un sursaut national pour limiter les dégâts de nos routes », a t-il conseillé.
Mouctar Barry pour Guineematin.com
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