Cette réunion préparatoire permettra au Conseil d’examiner le rapport et le programme d’activités préparés par les différentes structures de l’OMVS : le Haut Commissariat et les sociétés de gestion, SOGED (Société de gestion du barrage de Diama), SOGEM (Société de gestion du barrage de Manantali), SOGENAV (Société de gestion pour la navigabilité du fleuve Sénégal), SOGEOH (Société de gestion des ouvrages du Haut Bassin). D’autres questions prioritaires relatives à la gouvernance de l’organisation et à ses projets seront également examinées, a-t-on appris sur place.
Pour le Ministre guinéen de l’Energie et de l’Hydraulique, en plus des questions de gouvernance et de sécurité des ouvrages, les participants qu’ils sont doivent examiner avec responsabilité les questions liées entre autres : « à l’installation effective de la SOGEOH ; la répartition équitable du personnel ; l’entrée de la République de Guinée dans le capital de la SOGEM ; l’accélération du processus d’aménagement hydro- électrique de Koukoutamba et la finalisation des études des autres sites, à savoir Balassa et Boureya ; la mise en œuvre des actions SYTRAM principalement la route Labé-Tougué-Dinguiraye-Siguiri ; et, la mise en œuvre d’un programme d’électrification rurale et l’électrification rurale et l’électrification de la ville de Tougué dans le cadre de l’aménagement hydro-électrique de Koukoutamba », a indiqué le ministre Cheick Taliby Sylla.
À son arrivé à la tête de l’organisation en 2013, monsieur Komara a dit avoir commencé par renouer le dialogue avec certains partenaires. Cela a donné des résultats positifs a-t-il dit, avant de citer des exemples : « la Banque mondiale a fait passer de 120 à 240 millions de dollars US sa participation au financement du PGIRE (Programme Intégré des Ressources en Eaux, Ndlr) et alloué 150 millions de dollars en volet d’urgence (initiative Sahel) pour l’énergie ; la banque Européenne d’investissement a mis fin à sa menace de suspension de décaissement dans le projet de barrage Fellou ; la Banque Islamique de Développement a manifesté son grand intérêt pour un programme Énergie pour près de 300 millions USD ; le contentieux avec la KFW qui avait arrêté tout lien avec l’OMVS a été réglé, et cette institution se dit prête désormais à participer à nos prochains programmes », a entre autres cité le Haut commissaire de l’OMVS.
Parlant des initiatives prises par l’OMVS par rapport à l’amélioration des conditions de vie des populations riveraines, monsieur Lansana Komara a indiqué que son organisation classée parmi les meilleures au monde, a des projets intégrants, extrêmement originaux : « la première des choses, c’est que c’est la seule organisation au monde où il est dit que tout ouvrage construit sur le fleuve est propriété commune des Etats ; que le barrage soit construit en Guinée, au Mali, en Mauritanie ou au Sénégal, dès que les États conviennent de faire ensemble, ça devient une propriété commune. Dans les autres organisations, c’est un facteur de division. On est parti de l’eau, en fonction des pays et à partir de là, nous nous réunissons tous les quatre mois pour définir comment gérer les barrages pour que de l’eau soit disponible pour l’agriculture dans l’ensemble des quatre Etats, pour que de l’eau soit disponible pour la navigation, que de l’eau soit disponible pour l’énergie et même pour l’écosystème. Et, tout projet dans ce cadre là est financé par ces quatre Etats », a-t-il expliqué.
À suivre !
Ibrahima Sory Diallo pour Guineematin.com
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