« J’ai perdu de vue mon enfant depuis le 17 mai 2017. J’étais au poste ici, quand ma femme m’a appelé vers 18 heures pour me demander si l’enfant est à côté de moi. J’ai répondu que non ! Elle a alors dit qu’on ne l’a pas vue et qu’on le cherche depuis midi », a entamé monsieur Kamano.
C’est après cela que monsieur Kamano a fait passer un communiqué à la radio locale. « Ensuite, mes amis et moi avons fait des fouilles partout. Il n’y a pas un coin ici où on n’a pas cherché. Nous avons alerté nos amis gendarmes en poste vers la frontière Guinée- Mali. Mais, jusqu’à présent, en vain », se lamente le gendarme.
Alors, qu’est-ce qui serait arrivé à Désiré Kamano, l’enfant perdu ? Son père pense à un enlèvement « parce qu’on a visité tous les quatre carrés (fosses septiques), les puits à l’alentour. Tout a été fouillé. On ne l’a pas trouvé, ni son corps. Et, actuellement, il n’y a pas d’eau aux marigots pour penser à une noyade. Donc, j’estime que mon enfant est enlevé ».
Bref, aujourd’hui, après toutes les recherches et dispositions prises pour retrouver cet enfant sans succès, monsieur Kamano se remet à la volonté du bon Dieu : « je continue à faire des sacrifices et des prières pour demander à Dieu de m’aider à retrouver mon enfant ». Cette disparition « mystérieuse » inquiète les parents à plus d’un titre. Parce que ce phénomène d’enlèvement, de trafic d’enfants était jusque-là inexistant à Tougué. La vigilance des parents doit désormais être renforcée.
De Tougué, Alpha Ibrahima Diogo Baldé pour Guineematin.com
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