Ce délai mentionné dans un communiqué de l’Assemblée nationale signé le 4 juin, prévoit la réinscription, l’examen et l’adoption du code civil, soit au courant du mois de juillet, lors d’une possible session rectificative de la loi des finances, sin non et au plus tard avant la fin de l’année et pendant la session budgétaire qui s’ouvre le 5 octobre prochain.
En tout état de cause, Dr Bérété réaffirme cette position de l’Assemblée nationale et souligne la justesse de la démarche du collectif dont les membres, après un entretien avec le Président du Parlement, Claude Kory Kondiano et du secrétaire général, sont sortis satisfaits de la rencontre.
Selon cet activiste de la société civile, le « nouveau texte répond aux engagements souscrits par la Guinée au niveau international tout en instaurant plus d’équité et d’équilibre dans la société comme par exemple dans le foyer entre les époux ».
Dans les recommandations, les ONG demandent à l’Assemblée de voter une loi contre la peine de mort, qui ne figure plus dans le code de procédure pénale ou encore d’exiger que soit écrit dans l’acte de décès d’un prisonnier, les motifs de sa mort…
Il se félicite par ailleurs de la dépénalisation de l’adultère dans le code de procédure pénale et se réjouit de l’égalité prévue dans le nouveau texte entre enfants naturel et légitime tout en rappelant que la loi sur la monogamie n’est pas nouvelle, sauf qu’elle n’est pas respectée.
Ce collectif a réuni dans la cour du Palais du peuple, plus de 50 de ses membres, a affirmé à Guineematin.com, Ibrahima Diallo, un des organisateurs du sit-in, qui jure sur la détermination de la société civile à aller « jusqu’au bout pour l’adoption de ce texte en remplacement de l’actuel code civil, vieux de près de 20 ans ».
Abdallah Baldé pour Guineematin.com
Tél. : 628 08 98 45