Cette importante rencontre culturelle qui s’inscrit dans le cadre de l’évènement « Conakry Capitale Mondiale du Livre » s’est déroulée en présence du gouverneur de la région administrative de Kankan, le général Mohamed Gharé, du commandant de la 3ème région militaire de Kankan, le colonel Mohamed Diané et de plusieurs autres invités.
Selon l’auteur et président de l’association des écrivains de Guinée, Monsieur Lamine Kamara, son roman retrace le destin d’une femme, parfois tragique. « Pour la petite histoire, c’est une fille qui a été désirée par une femme qui n’avait pas de fille ; et, une fois qu’elle est née, sa maman ne pensait pas la perdre. Mais, elle la perd dans des conditions bizarres, puisqu’elle la confie à une personne de passage. Du coup, l’enfant s’est finalement retrouvé en Guinée, en provenance de la Haute Volta (l’actuel Burkina Faso), sans savoir qui est sa mère. Ainsi, c’est par le biais du destin que la fille va regagner la Haute Volta pour retrouver sa mère à la fin du roman », a expliqué l’écrivain.
Parlant de ses œuvres littéraires, l’auteur a rappelé avoir écrit trois romans (Safrin, publié en 1991 ; La Guinée sous les verrous de la révolution, publié en 2013 ; et, Mariam Waraba, le destin d’une femme, en 2017), trois essais (Les racines de l’avenir, Le français et les langues africaines, les processus de démocratisation en Afrique, cas de la Guinée ; et un conte).
Au cours des échanges d’hier, le gouverneur de la région de Kankan a demandé aux jeunes de s’adonner à la lecture et de chercher à connaître la culture guinéenne. « La culture représente pour une société, ce qu’est le cœur pour le corps », a indiqué le général Mohamed Gharé.
A rappeler que cet échange entre l’écrivain et les citoyens de Kankan a été caractérisée par un faible taux de participation de la couche féminine.
De Kankan, Amadou Oury Souaré pour Guineematin.com
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