Au delà des importants marchés obtenus dans le domaine des travaux publics en Guinée, les entreprises chinoises ont fait leu entrée dans l’arène des mines. Elles ont obtenu des mains de l’Etat guinéen le projet Simandou après le départ du géant minier Rio Tinto. A cela s’ajoute l’exploitation des plateaux bauxitiques de Filibowé, dans la sous préfecture de Daramagnaki, préfecture de Télimélé et de ceux de Boffa.
Malheureusement, les collaborateurs chinois n’ont jamais été exempts de reproches. Ils sont constamment accusés par leurs employés locaux de « traitements inhumains et dégradants », en plus des conditions de vie et de travail difficiles. A Boké, il suffit d’être en contact avec certains travailleurs des sociétés chinoises pour que les langues se délient. Aux dires de certains d’entre eux, les chinois n’ont aucun signe de pitié et de sympathie pour les travailleurs guinéens.
Un employé de l’entreprise Henan Chine a expliqué à notre envoyé spécial que « sur les différents chantiers, ils nous maltraitent et nous humilient constamment. Ils nous cognent des fois comme ce fut le cas il y a deux semaines de notre ami Ousmane Soumah et deux autres avant lui. On a peur de payer pour nous parce qu’on ne veut pas perdre notre travail. Pour être clair, les chinois nous considèrent comme des animaux », s’indigne notre interlocuteur.
A signaler que malgré le déplacement du reporter de Guineematin.com vers ces sociétés minières, nos tentatives de rencontrer les responsables chinois sont restés vaines.
Parmi la foultitude d’entreprises étrangères évoluant à Boké, pourquoi c’est seulement les Chinois qui sont pointés du doigt ? Où sont les autorités guinéennes pour faire face à cette situation ?
Nous y reviendrons !
De Boké, Mouctar Barry pour Guineematin.com
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