Interrogé sur place, le vice-président de la délégation spéciale de la Commune Urbaine de Labé, Mamadou Doumbouya explique les causes de ce débordement par une panne de la benne.
« Le quais est devenu encombrant parce que la benne est en panne. Nous sommes en train de nous battre pour dépanner la benne. Mais, à l’état actuel, la location de la benne par jour nous coûte trois millions. Sans oublier que si nous louons, il nous faut deux à trois bennes pour faire le travail. Ça aussi, ça demande de l’argent », se justifie l’autorité communale.
Les ordures ramassées sont déversées au site de Tchialakoun où récemment les riverains avaient demandé à ce qu’il soit délocalisé. Mais, après des négociations, selon Mamadou Doumbouya, la mairie et les intéressés ont trouvé un terrain d’entente.
Quant au site de Doghol Dayébhè, il n’est pour le moment pas opérationnel, explique le vice-président de la délégation spéciale. « Pour ce qui est de Doghol Dayébhè, les moyens ne permettent pas à la commune d’utiliser ce site comme dépotoir, parce qu’il n’y a pas de route, c’est le bowal. Et, les gens de là-bas aussi demandent à ce que le lieu soit clôturé. Nous allons donc demander de l’aide extérieure », indique monsieur Doumbouya.
En attendant, le dépotoir de Sassé, en mauvais emplacement, donne une mauvaise image à la ville. Il constitue également une menace sanitaire pour les riverains à cause de ses odeurs nauséabondes, etc.
De Labé, Kadiatou Diallo pour Guineematin.com