« La CENI nous a informés à travers l’avant projet de chronogramme qui a été présenté, qu’elle avait besoin de 120 jours pour organiser les élections », a dit le porte parole de l’opposition.
Selon Aboubacar Sylla, 120 jours, à partir d’une date qui n’a pas été précisée, veut dire que dans les meilleurs des cas, les élections locales ne pourront avoir lieu qu’au mois de janvier 2018 au plutôt ! « Les élections n’auront pas lieu à la fin de cette année. Cela est établi », a dit l’opposant.
Autre aspect souligné par le porte parole de l’opposition, c’est le fait que la dotation budgétaire n’a pas été suffisamment prévue au niveau de la loi de finances rectificative 2017, qui a été adoptée hier, lundi, par l’Assemblée nationale.
« Ceci n’augure pas des lendemains meilleurs en ce qui concerne le calendrier électoral et le climat politique », a regretté l’opposant au régime Alpha Condé.
A rappeler que lors de sa dernière réunion, l’opposition républicaine a déjà annoncé la semaine prochaine (mercredi 20 septembre) comme début des manifestations de rue pour justement réclamer l’organisation rapide des élections locales. Après le 20 septembre, sur la route Le Prince, la deuxième marche est prévue le 27 sur l’Autoroute Fidèle Castro et ainsi de suite, une marche chaque mercredi…
A suivre !
De l’Assemblée nationale, Mamadou Alpha Assia Baldé pour Guineematin.com
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