Ils étaient tous présents ce jeudi 5 octobre 2017 au TPI de Kaloum. Placés sous contrôle judiciaire, les neufs mis en cause sont venus décharger chez le juge d’instruction. Mais, selon Alpha Baldé, 2ème secrétaire général adjoint de la FESABAG (Fédération Syndicale Autonome des Banques et Assurances de Guinée) « certaines banques ont écrit au juge pour dire qu’elles ne sont pas auteures de la plainte. Une plainte contre des délégués syndicaux, comme griefs on parle de violences légères, d’injures publiques et de menaces », a-t-il dit.
Pour ce qui est de ces griefs, Alpha Baldé soutient qu’il n’y a pas eu menaces ou violences. « Ce n’est pas avéré. Même dans la forme, la plainte devait être irrecevable étant entendu qu’il y a eu un protocole d’accord qui a suspendu la grève et qui disait qu’aucun syndicaliste ne devait être inquiété ni menacé pour fait de grève conformément au code du travail ».
Cependant, le 2ème secrétaire général adjoint de la FESABAG prévient que si les patrons des banques ne retirent leur plainte, une paralysie du secteur n’est pas à exclure. « Si nos partenaire n’entendent pas raison, nous sommes obligés d’user de tous les moyens légaux à notre disposition pour nous faire entendre. Mais, ce que je veux dire, des démarches sont entrain d’être menées avec les autorités, je crois qu’il y a une oreille attentive et je crois que dans les prochains jours, il y aura une évolution », pense-t-il.
Alpha Mamadou Diallo pour Guineematin.com
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