Les 29 et 30 avril 2024, le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Dr Oumar Diouhé Bah a effectué une visite de terrain dans deux hôpitaux nationaux, cinq centres médicaux communaux (CMC) et deux centres de santé de la ville de Conakry. Objectif : s’enquérir de l’état de santé des blessés du récent accident de Tékoulo (Guéckédou) admis dans ces structures de santé publiques, visiter les locaux et s’entretenir avec les personnels en vue de leur transmettre les messages du Président de la République, Général Mamadi Doumbouya et du Premier Ministre Amadou Oury Bah.
Au cours de cette visite, Dr Oumar Diouhé Bah, accompagné de certains cadres du Ministère de la Santé et de l’Hygiène publique, s’est respectivement rendu, dans l’après-midi du lundi 29 avril, à l’Hôpital national Ignace Deen, aux CMC de Coléah, de Matam et de la Minière. Le lendemain mardi, 30 avril, le périple a commencé vers midi au CMC Les Flamboyants et s’est poursuivi au Centre de santé de Petit Simbaya, à l’Hôpital de l’amitié sino-guinéenne de Kipé, le CMC de Ratoma pour s’achever au Centre de santé Maciré de Dixinn.
Ici et là, le ministre de la santé et sa suite se sont rendus au chevet des blessés de l’accident de de Tékoulo et leurs accompagnants qui ont été transportés à Conakry par avion grâce à la bienveillance des autorités guinéennes. En effet, après le tragique accident le Chef de l’Etat le Général Mamadi Doumbouya qui a donné des instructions pour la prise en charge gratuite des blessés. Dr Oumar Diouhé Bah a également mis l’occasion à profit pour visiter les principaux services des structures sanitaires avant de conférer avec leurs responsables et personnels pour les écouter et leur passer des messages on ne peut plus clairs.
Entre félicitations, encouragements et responsabilité
Les réalités des différentes structures visitées au cours de ce périple n’étant pas les mêmes, le ministre de la santé a su manier la carotte et le bâton, en félicitant ceux qui se distinguent par la qualité de leur travail, de la bonne tenue de leurs infrastructures et équipements. Il a également encouragé ceux qui font moins bien à parfaire ce qu’ils font. Par contre, il n’a pas manqué de tancer ceux qui s’illustrent dans le mauvais sens. Il a exigé la propreté, climatisation des cabinets dentaires, des blocs opératoires, des salles d’accouchement et d’accueil de nouveau-nés.
Conscient des difficiles conditions de vie et de travail de la plupart agents, le ministre Oumar Diouhé s’est engagé à les résoudre du mieux qu’il pourra. Il a exhorté ses interlocuteurs à œuvrer sans relâche pour la qualification du secteur. Il a demandé un meilleur accueil et un traitement digne des malades dans les hôpitaux et centres de santé. Pour lui, un patient qui arrive dans une structure sanitaire ne demande qu’à être traité, se préoccupant peu ou prou des rencontres internationales, des séminaires, ateliers et autres réunions qui se tiennent au Ministère de la santé.
Dr Oumar Diouhé Bah a par ailleurs appelé les personnels des hôpitaux nationaux, des CMC et des centres de santé visités à la franche collaboration, au respect de l’éthique et de la déontologie médicale, des serments, de la hiérarchie. Il a aussi et surtout exigé la transparence et une meilleure gestion des ressources matérielles et financières des structures sanitaires, notamment les recettes de leurs prestations diverses et les subventions mises à leur disposition par l’Etat, sans oublier les dons qu’elles reçoivent des partenaires techniques et financiers.
Les efforts d’assainissement du secteur de la santé
Le ministre de la santé a pris bonne note des doléances qui ont été formulées par endroits, se rapportant aux problèmes d’espace et de personnel qualifié. Toutefois, il a recommandé aux uns et aux autres d’accomplir correctement leur devoir pour prétendre à des droits. Partout où il passé, Dr Oumar Diouhé a souligné l’importance que le Président Mamadi Doumbouya accorde au secteur de la santé et au bien-être des populations guinéennes. Il a évoqué le périlleux combat contre la vente illicite de médicaments, les pratiques médicales et paramédicales illégales, mais aussi l’élaboration des textes législatifs et réglementaires et la mise place des ordres professionnels pour mieux encadrer le secteur de la santé.
Par Bachir Sylla
