L’adolescente, très appréciée dans son rôle de présidente du Parlement, a rappelé que « c’est le 20 novembre 1989 que la Convention des Nations Unies pour l’enfance a été signée et adoptée par son Assemblée générale. Cette convention reconnait des droits à l’enfant. Elle reconnait à l’enfant comme un sujet de droit et de responsabilité qu’il peut revendiquer ». Elle a expliqué également qu’à côté de ses droits qui sont axés sur l’éducation, la protection, la santé, la nutrition entre autres, l’enfant a également des obligations.
Pour le cas guinéen, les enfants Députés ont mis l’occasion à profit pour demander à leurs homologues seniors d’une plus grande attention et de soin pour l’examen du budget accordé à l’enfance en particulier et au secteur social en général.
Le département de l’Action sociale, de la promotion féminine et de l’enfance, qui a offert cette opportunité, en partenariat avec l’Unicef, à 114 enfants « Députés » de participer à la session parlementaire du lundi 20 novembre, a précisé dans un communiqué que « c’était l’occasion de faire directement un plaidoyer pour l’amélioration des secteurs sociaux qui affectent la vie des enfants vie et celle de leurs familles ».
La ministre de l’Action sociale, de la promotion féminine et de l’enfance, Madame Diaby Mariama Ciré Sylla a rappelé que « chaque jour, près de 16 000 enfants de moins de 5 ans meurent inutilement à travers le monde de maladies évitables et des millions manquent une chance d’aller à l’école. En Guinée, 1,5 millions d’enfants et d’adolescents âgés de 6 à 16 ans n’ont jamais été à l’école, 25% des enfants de moins de 5 ans n’ont pas été enregistrés à l’état civil en 2016 et seulement 26% des enfants âgés de moins de 5 ans ont reçu tous les vaccins requis. D’où la nécessité d’une plus grande volonté politique de l’Etat en vue d’accroître substantiellement le budget affecté aux secteurs sociaux qui sont la santé, l’éducation et l’action sociale », a indiqué la ministre.
Abdallah Baldé pour Guineematin.com
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