Faut-il en rire ou en pleurer ? En attendant, les hommes et les femmes chargés de la sécurité des personnes et de leurs biens en République de Guinée devraient agir pour empêcher l’irréparable de se commettre. Les organisations de défense des droits humains devraient agir pour ne pas se contenter, après, d’aligner des superlatifs à leur longue liste de victimes pour lesquelles ils demanderaient des enquêtes.
A lire ce post, on se dit que c’est peut être une banale attaque verbale d’un compatriote qui est contre « La Grande Gueule » de Lamine Guirassy et qui chercherait à l’effrayer pour qu’il parle moins ou tout au moins qu’il attenue ses critiques. Mais, cela peut aussi être la fuite d’un projet orchestré par un homme, un groupe ou même une structure officieuse ou non ayant pour but d’éliminer ce journaliste et patron d’un groupe de médias dont l’influence n’est plus à démontrer en République de Guinée.
Lamine Guirassy fait-il des jaloux ?
Mais, au fil du temps, les « grands journalistes », les responsables sociaux, politiques, économiques et administratifs ont fini par se rendre compte que « ces gens des Grandes Gueules » disent exactement ce que les Guinéens veulent entendre. D’année en année, on a compris que « les Grandes Gueules » ne te permettent souvent pas d’avoir le temps de dire tout ce que tu veux et surtout comme tu le veux ; mais, un seul passage offre plus d’impact que des dizaines d’autres dans des médias tenus par des journalistes considérés comme modèles.
Evidemment, plusieurs autres radios ont réaménagé leurs programmes et styles par la suite ; mais, rares sont les autres émissions qui peuvent rêver aujourd’hui s’approcher de la notoriété des GG. Si la Guinée n’a pas de « médiamétrie » pour l’attester, l’affluence des annonceurs qui se bousculent pour avoir quelques minutes d’insertion publicitaire se passe de commentaire !
Bref, l’influence de cette émission, anciennement très critiquée, n’est plus à démontrer. Et, ça peut évidemment faire des jaloux, y compris dans le milieu des médias où certains, comme dans tous les autres secteurs, se disent que si le géant tombe, mes affaires pourraient avoir plus d’oxygène. Or, au-delà des concurrences habituelles, plusieurs ministres et hommes d’affaires proches de Sékoutouréya opèrent aussi dans le domaine des médias. Alors, qui veut réellement la peau de Lamine Guirassy ?
A suivre !