De l’école élémentaire Hadja M’mah Camara, en passant par le lycée Yomboya, l’école primaire de Boké centre, jusqu’au complexe collège et lycée Filira, c’est presque le même constat. On y trouve à des endroits quelques élèves mais pas d’enseignants.
C’est seulement au lycée Filira où trois classes contiennent quelques élèves et un professeur : la terminale sciences sociales a un professeur de Français connu sous le sobriquet « Mountari », la terminale expérimentale fait Anglais et dans la salle de la terminale sciences mathématiques, des élèves de la 12ème SM font un cours de chimie.
Du côté de Kamsar, même l’école Française qui fonctionnait régulièrement ces dernières semaines est hermétiquement fermée.
Bref, entre le gouvernement qui ne reconnaît pas la grève des enseignants, le groupe des syndicalistes dissidents ayant déclaré la grève levée et Aboubacar Soumah, le secrétaire général adjoint du SLEEG qui a déclenché cette grève le 13 novembre dernier et qui maintient le mot d’ordre, les enseignants ont su qui écouter…
À suivre !
De Boké, Mamadou Diouldé Diallo pour Guineematin.com