Près de 80 enseignants en poste dans la commune urbaine de Mali ont pris part à cette assemblée générale ordinaire organisée à l’école primaire de MALI II par le bureau préfectoral du Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG), sous le présidence effective de son secrétaire général, Aliou Diallo.
Après avoir pris connaissance du contenu de l’avis de grève parvenu à Mali, les enseignants de la commune urbaine qui ont pris part à la rencontre se son prononcé tour à tour en faveur de la démarche radicale du syndicaliste Aboubacar Soumah.
Interrogé dans la matinée de ce dimanche, 11 février 2018, le secrétaire général du bureau préfectoral, Aliou Diallo a déclaré au téléphone de Guineematin.com qu’il ne maitrise pas la situation qui prévaut actuellement dans les différentes sous-préfectures de Mali.
« Je ne sais pas si les enseignants en poste dans les sous-préfectures vont suivre le mot d’ordre de grève. Tout ce que je sais, c’est que toutes les sous-préfectures de Mali ont reçu l’avis de grève. Lors de l’assemblée générale que nous avons organisée hier, samedi, dans l’après-midi, à l’école primaire de Mali II, il n’y avait que les enseignants de la commune urbaine » précise le responsable du syndicat des enseignants pro Aboubacar Soumah à Mali.
Il est à préciser que la commune urbaine de Mali compte 3 écoles primaires à cycle complet, 2 collèges d’enseignement général et un lycée public.
Les enseignants de la commune urbaine de Mali ont pris cette décision d’aller en grève à compter de ce lundi, 12 février 2018, au moment où des appels à se désolidariser de la démarche radicale du syndicaliste Aboubacar Soumah se multiplient avec le groupe de Dr Souleymane Sy Savané.
De Labé, Idrissa Sampiring Diallo pour Guineematin.com