Cette rencontre s’est tenue au Collège de Djissouma dans la commune urbaine de Pita. Elle a été présidée par l’inspecteur régional de l’éducation de Mamou, Mory Sangaré, entouré du DPE de Pita, Abdoulaye Barry et de plusieurs autres responsables du secteur éducatif de la préfecture.
L’occasion pour Abdoulaye Barry, le directeur préfectoral de l’éducation de Pita, de faire tout d’abord le point sur l’évolution des programmes scolaires à l’heure actuelle. « Au niveau élémentaire, à la date du 10 février l’on était à 66,60%, à la date du 17 mars 2018, l’on devrait être à 83,25, l’écart est de 16,65. Au niveau du secondaire, à la date du 10 février l’on était à 66,60 %, à la date du 17 mars, l’on devrait être à 83,25%, l’écart est de 16,65%.
Nombre de jours et d’heures perdus du 12 février au 17 mars 2018 : au niveau élémentaire, le retard est de 25 jours, soit 150 heures à combler, même nombre d’heures au collège. Au Lycée : en sciences expérimentales et sciences mathématiques 160 heures, et 155 heures en sciences sociales », a indiqué le DPE.
Pour rattraper justement ce retard, la direction préfectorale de l’éducation de Pita, a élaboré un calendrier spécial qui doit être mis en œuvre dès maintenant. Ce plan prévoit : « La suppression des compositions du deuxième trimestre initialement prévues du 26 mars au 06 avril pour récupérer 10 jours ; la suppression du congé de pâques prévu du 09 au 16 avril pour récupérer 7 jours ; le prolongement des cours jusqu’au 18 juin pour récupérer les 13 jours restants, soit un total de 30 jours récupérés. Enfin, programmer les compositions de fin d’année du 1er au 07 juin 2018 », a annoncé Abdoulaye Barry.
En réponse, Mory Sangaré a loué les efforts consentis par l’ensemble des cadres de la DPE de Pita. L’inspecteur régional de l’éducation de Mamou a par ailleurs, appelé à la conscience professionnelle de chaque enseignant pour la bonne formation des élèves : « Théoriquement, les propositions sont bien élaborées, mais à mon avis, le meilleur calendrier c’est celui élaboré par l’enseignant lui-même. Nous sommes les responsables de la formation et de l’éducation de nos enfants. J’invite donc chaque enseignant à travailler de manière à finir son programme pour sauver l’année scolaire », a-t-il dit.
Avant de rentrer à Mamou, l’IRE et sa suite ont pris part à une autre rencontre de ce genre à Dalaba, où la DPE a également exposé son plan de rattrapage des cours perdus à l’occasion de la dernière grève des enseignants.
De retour de Pita, Boubacar Ramadan Barry pour Guineematin.com