Dans cette ville, les marchés sont envahis de nos jours de toutes sortes de produits phytosanitaires utilisés par les agriculteurs dans les champs. Mais, si ces produits ont une grande importance, il faut dire qu’ils représentent aussi des dangers pour l’Homme et pour l’environnement, a appris Guineematin.com d’un spécialiste de la question.
Depuis quelques semaines, les marchés de la préfecture de N’Zérékoré ont fait le plein de produits phytosanitaires. En plus des engrais qui sont très prisés à cette période, des herbicides et pesticides inondent les marchés, et sont vendus dans des conditions pas souvent adéquates. Les paysans viennent se procurer de ces produits qu’ils utilisent dans les champs pour lutter contre les végétaux herbacés ou ligneux et les parasites. C’est que ces paysans dans leur majorité ne savent pas cependant, c’est que ces produits importants pour les agriculteurs, représentent aussi de réels dangers non seulement pour eux, mais aussi pour tous les consommateurs des produits agricoles et pour l’environnement.
Le responsable en a profité pour donner des conseils aux paysans qui utilisent les produits phytosanitaires : « Vous applicateurs, portez toujours des tenues de protection pendant le traitement ; ne pas passer tout une journée en train de pulvériser, faites-le tôt le matin ou tard le soir ; au-delà de 50 ans, abandonnez le métier de pulvérisateur, car l’organisme est très vulnérable à cet âge ; ne jamais réutiliser les emballages vides pour la conservation des consommables (sel, huile de palme, vin, etc. ), ni les laisser traîner ou même les jeter dans les cours d’eau. Ne jamais prendre du lait ni de l’huile rouge après le travail ; être toujours à deux lors des traitements afin que l’autre donne l’alarme en cas d’intoxication ; avoir toujours une réserve d’eau propre à proximité afin de laver la peau ou les yeux en cas de projection ; ne pas rincer les pulvérisateurs dans les cours d’eau ou à proximité des points d’eau ; ne pas stocker les produits dans les chambres à coucher comme le font les paysans ; ne pas acheter les produits exposés aux rayons solaires », conseille Lucien Kolié.
De N’Zérékoré, Foromo Gbouo Lamah pour Guineematin.com
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