Le président de l’UFDG, Cellou Dalein Diallo, chef de l’opposition, et Alhousseny Makanéra Kaké, porte-parole de l’opposition républicaine, étaient absents de la rencontre. Par contre, on notait la présence, entre-autres, de Dr Ibrahima Sory Diallo, leader du BOC, Abdoulaye Kourouma du RRD, Dr Fodé Oussou Fofana, Kalémodou Yansané, madame Fatou Bangoura, Aboubacar Soumah, transfuge de l’UFC, Thierno Saidou Bayo, Boubacar Bah du PPD.
Après deux heures d’échanges, c’est Boubacar Bah, président du PPD (Parti pour la Paix et le Développement) qui a fait le compte-rendu de la réunion.
« L’opposition républicaine s’est réunie ce lundi autour de deux points : le premier était axé sur la situation sociopolitique de notre pays, le second a porté sur les divers.
Nous avons analysé la situation sociopolitique de notre pays. Vous savez que nous avons suspendu les manifestations à l’approche du mois de Ramadan et jusque là, cette situation est maintenue. Mais, après analyse, nous avons constaté que rien n’a évolué, surtout les points concernant les accords du 12 octobre 2016, et principalement sur le contentieux électoral qui était un des points d’achoppement.
Il faut saluer l’inscription de la loi sur la CENI à l’ordre du jour des débats au niveau de l’Assemblée nationale…Donc, c’est le lieu de féliciter nos députés, de féliciter tout le monde pour l’inscription de ce sujet aux débats au parlement.
Mais, nous profitons aussi pour demander à ce que le problème du contentieux soit réglé le plus tôt que possible. Le gouvernement doit pouvoir le régler. Le Premier ministre, Dr Kassory Fofana, quand il a pris service, il est venu rencontrer l’opposition républicaine. C’est son travail d’essayer d’apaiser la situation du pays. Mais, jusque là, nous pensons que le gouvernement traine les pieds. Nous espérons que dans les jours à venir, le problème sera le plus vite réglé.
Donc, nous tirons les conséquences et nous allons partir à l’offensive. C’est pourquoi, lors de nos discussions, après constat, rien n’a été fait jusque là. Nous avons estimé qu’il est de notre devoir de sensibiliser nos responsables à la base et les citoyens sur la probable reprise des manifestations pour exiger que les vrais résultats soient donné et que ceux qui ont été effectivement élus soient installés en tant que conseillers. Ça nous préoccupe tous et ça préoccupe tout le pays.
Vous n’êtres pas sans savoir que si le pouvoir traine les pieds, nous risquons de glisser sur le calendrier des législatives et il sera inacceptable pour un député de voter des lois si son mandat est arrivé à échéance. Cela n’est pas acceptable. Donc, si le calendrier glisse à ce niveau, ça veut dire que tout le reste là va glisser et on risquera de tomber dans une situation inacceptable. Une situation qui serait comme une nouvelle transition. Et cela est très grave pour le pays. On ne s’est pas battus tout ce temps pour en arriver là…
Nous travaillons déjà sur ce qu’il faut faire, que le chef de file soit là ou qu’il ne soit pas la. Mais, l’opposition républicaine continue à travailler… »
Alpha Mamadou Diallo pour guineematin.com
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