La sortie d’Aboubacar Soumah, secrétaire général du SLECG, qui a accusé le gouvernement d’avoir recalé volontairement des candidats admis au Bac pour éviter de les orienter dans les Universités privées, interpelle le PADES. A l’occasion de l’assemblée générale de la formation politique, ce samedi, 28 juillet 2018, Mohamed Kaba, coordinateur des questions administratives du PADES, s’est exprimé sur la question.
« Tout le monde a suivi la proclamation des résultats et tout le monde est unanime que ces résultats sont catastrophiques. Mais sur les raisons de ces résultats, il y a beaucoup de choses qu’on entend. Et lorsqu’on entend des accusations aussi graves que celles prononcées par le SLECG à travers son secrétaire général, il y a lieu à mon avis d’intervenir et d’interpeller le ministère concerné par la question pour qu’il nous éclaire », a introduit Mohamed Kaba.
En se basant sur les données fournies par Aboubacar Soumah lors de sa sortie, Mohamed Kaba estime que « les résultats seraient de l’ordre de 41 %, et que les résultats (26% d’admis) ont été faits pour réduire le nombre de bacheliers par rapport aux capacités d’accueil dans les structures publiques.
Parce que le gouvernement aurait décidé de ne plus envoyer d’étudiants au privé. Alors, si cela s’avère, c’est vraiment une situation très grave. C’est une situation compromettante et il est important qu’on ait des éclaircissements la dessus. Ça, je reviens sur cette question ; on ne peut plus garder le silence », a-t-il dit.
Au cours de sa sortie, le secrétaire général du SLECG avait demandé aux parents d’élèves d’aller vérifier les notes de leurs enfants pour savoir s’ils n’ont pas eu le Bac. Le coordinateur des questions administratives du PADES soutient cette position et sollicite l’implication des parents d’élèves pour savoir la vérité sur les résultats du Bac.
Siba Guilavogui pour Guineematin.com