Selon Mohamed Kaba, coordinateur administratif de cette formation politique, son parti a engrangé quatre-vingt-deux (82) conseillers pour une première participation. « Le PADES, lors des élections communales, on a eu 82 conseillers répartis sur l’ensemble du territoire national. À Mali, on a eu un (1) conseiller ; à Koubia, on en eu deux (2). Au Fouta, on a eu à peu près huit (8) conseillers. Nous en avons eu en haute Guinée : à Faranah, nous avons un conseiller ; à Passa, nous avons un conseiller ; à Kankan, nous en avons ; à Karfamoriyah, nous en avons, tout comme en Forêt. Donc sur ce point, le PADES a quand même marqué un grand coup, parce qu’aller aux élections locales pour la première fois et obtenir 82 conseillers, ce n’est pas donné d’avance », soutient-il.
Pour ce qui est de l’accord de mercredi, le coordinateur du PADES a réitéré son désaccord. Mohamed Kaba souligne que « c’est cet accord que nous ne jugeons pas conforme aux principes des discussions inclusives, parce que vous n’êtes pas sans savoir que suite à la crise post électorale, il y eu a des discussions au sein du comité de suivi. Et le comité était toujours censé trouver des solutions au problème. Mais malheureusement, nous avons constaté la signature d’un accord entre la mouvance présidentielle et l’UFDG, le tout parrainé par le Ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, dans un cadre inapproprié, qui n’a pas inclus les autres acteurs concernés par la question. Je pense qu’une telle décision devrait se faire en plénière et devrait tenir compte des avis des uns et des autres. C’est dommage qu’il y ait ce genre de marchandage politique entre les deux grandes forces politiques. C’est ce qui n’est pas du tout une bonne chose et que nous dénonçons ».
Mamadou Bhoye Laafa Sow pour Guineematin.com