Plusieurs activistes de la société civile et de nombreux autres citoyens ont pris part à l’événement, a constaté un reporter de Guineematin.com qui était sur place.
C’est dans la joie et la ferveur que beaucoup de citoyens se sont mobilisés dans la matinée du vendredi, 28 septembre 2018 sur l’esplanade du stade du même nom pour commémorer le NON de la Guinée à la communauté proposée par la France en 1958. Ce qui a permis au pays d’accéder à la souveraineté nationale le 02 octobre 1958. Habillés majoritairement en T-Shirts blancs et noirs, les manifestants avaient des pancartes sur lesquels étaient écrits des pancartes comme : « Vive la Révolution ; le 28 septembre symbolise la dignité ».
« Ça fait aujourd’hui 60 ans depuis que la Guinée a dit NON à la domination étrangère. Donc en tant que jeunes activistes de la société civile, en tant que citoyens guinéens, cette date symbolise pour nous la dignité, la liberté, la souveraineté. Donc à l’occasion de cette date nous ne pouvons pas rester bras croisés sans faire quelque chose de grandiose. C’est pourquoi on a organisé ce carnaval », a dit le coordinateur du mouvement « Sékoutouréisme ».
L’activiste de la société civile estime que le 28 septembre 1958 n’est d’ailleurs pas importante que pour la Guinée, mais aussi pour toute l’Afrique. Car, selon lui, c’est le NON de la Guinée ce jour-là qui a permis à d’autres pays du continent d’accéder à l’indépendance deux ans plus tard.
Sékou Koundouno en a profité pour évoquer le 28 septembre 2009, jour à l’occasion duquel plus de 150 personnes ont été tuées et des violées lors d’une manifestation au stade de Conakry. Il a invité les autorités guinéennes à faire en sorte que la procédure en cours puisse aboutir rapidement à la manifestation de la vérité et à la justice pour les victimes.
Saidou Hady Diallo pour Guineematin.com
Tel: 654 416 922/664 413 227