De sources concordantes, un délégué est déjà sur place et les activités visant l’élection du Maire vont commencer ce matin. « On ne sait pas s’ils vont maintenir la date ou pas. Mais, hier (Dimanche) nuit, on a été informé que l’installation du maire de Mafara aura lieu aujourd’hui (Lundi) à 08 heures », a confié au téléphone de Guineematin.com un cadre de l’UFDG à Mafara.
Depuis le jeudi, 18 Octobre, date du lancement effectif des opérations d’installation des exécutifs communaux dans la préfecture de Dalaba, la commune rurale de Mafara est la seule de cette préfecture où le conseil communal n’a pas encore été installé. Et pour cause, expliquent certains habitants de Mafara joint au téléphone par la rédaction de Guineematin.com dans la région de Mamou, les autorités administratives craignent que l’élection du maire débouche sur de la violence.
« Il nous a été rapporté que les autorités ont été informées qu’il y a de la tension à Mafara. Donc, elles (les autorités) ont peur qu’il y ait de la violence pendant ou après l’installation du maire. Hier, (Dimanche) le préfet de Dalaba est même venu ici (à Mafara) pour sensibiliser les populations. Il était accompagné du secrétaire général de la ligue islamique de Dalaba », a confié Sadou Diallo, un citoyen de Mafara.
Pour rappel, la bataille teintée de tension (entre le RPG arc-en-ciel et l’UFDG) pour le contrôle de la commune rurale de Mafara a commencé au lendemain des élections locales du 04 Février dernier. Avec la publication des résultats (le 13 Février par la commission administrative de centralisation des votes) qui donnaient l’UFDG vainqueur et (le 16 Février par la commission électorale nationale indépendante) qui donnera le RPG arc-en-ciel vainqueur (avec six sièges sur les 11 qui étaient à pourvoir dans cette localité).
Puis, l’accord politique du 08 août a attribué cette commune rurale à l’opposition. Mais, à cause de ce qui s’est passé ailleurs comme à Kindia, les populations de Mafara, particulièrement les militants de l’UFDG et ceux du RPG arc-en-ciel sont sous tension…
A suivre !
De Mamou, Keïta Mamadou Baïlo pour Guineematin.com