La Guinée abrite pour la première fois ce rendez-vous majeur, organisé en partenariat avec le Next Einstein Forum avec la participation des centres et instituts de recherche, des universités, des écoles. C’est l’Université Gamal Abdel Nasser de Conakry qui a servi de cadre au lancement de cette activité, en présence de très nombreux étudiants, des responsables de l’institution, des enseignants-chercheurs, et de quelques membres du gouvernement.
Par ailleurs, Dr Alpha Kabinet Kéita a fait savoir que « cette semaine africaine des sciences sera l’occasion de mener des activités dans le but de rapprocher les sciences, la société et les politiques….Pendant 5 jours, il y aura des tables-rondes, des conférences scientifiques pour les secteurs publics et privés, des concours et expositions scientifiques, des ateliers scientifiques pour les enfants.
Selon Dr Kéita, « l’événement permettra surtout de célébrer la femme en Sciences, de mettre l’accent sur les hauts faits des femmes scientifiques en Guinée, de récompenser les chercheurs et innovateurs. Plus concrètement, nous allons discuter de la problématique de l’enseignement des sciences dans le but de susciter des vocations au niveau des plus jeunes, encourager l’orientation des jeunes filles vers les disciplines scientifiques… »
Pour sa part, Abdoulaye Yéro Baldé, ministre de l’Enseignement Supérieur, a dit s’attendre à ce que le gouvernement apporte son appui pour que notre pays un pôle d’attraction scientifique. « Nous espérons, grâce à cette dynamique, que le gouvernement guinéen va mettre en œuvre toutes les ressources nécessaires pour que la Guinée soit, dans un avenir proche, un pays auquel on pense quand on parle de recherche scientifique et d’innovation.
Cela, grâce au génie créateur de ses enfants. C’est le lieu de dire ici que le génie créateur guinéen existe. Mon espoir est que d’ici quelques temps le prochain Einstein provienne de la Guinée. Nous souhaitons que les moyens accordés à la science et à la recherche soient davantage renforcés dans nos universités, pour que nous soyons à la hauteur des enjeux qui se posent à nous dans le cade de cette mondialisation que nous connaissons ».
Les nouvelles technologies doivent permettre aux pays africains, et notamment la Guinée, de rattraper non seulement leur retard en matière de développement économique et social, mais aussi de renforcer le dynamisme de leurs économies. C’est pourquoi, leur maîtrise est une impérieuse nécessité, particulièrement pour notre jeunesse ».
Alpha Mamadou Diallo pour Guineematin.com
Tél : 628 17 99 17