La journée était placée sous la présidence du préfet de Siguiri, Elhadj Ibrahima Kalil Kéita. L’Association des Handicapés de Siguiri (AHS) a mis cette journée à profit pour interpeller les autorités et les mères des enfants handicapés sur la marginalisation dont ils sont victimes.
Selon Tidiane Condé, président de l’Association des Handicapés de Siguiri, « vous serez d’accord avec nous que nul ne souhaite être un handicapé physique ou moral. C’est un fait de Dieu, le Tout Puissant et le Miséricordieux. Malheureusement, cet état de fait nous met dans une situation inconfortable. Il est temps de penser à cette couche vulnérable de la population. Une fois handicapé, on a difficilement accès au travail, même les plus élémentaires. La scolarisation et la poursuite des études deviennent difficiles. On est marginalisé dans la société. Cependant, la plupart d’entre nous ont des atouts et savent exercer certains métiers, accomplir certaines tâches intellectuelles ou même entreprendre des activités économiques et commerciales. Le combat difficile d’établir un équilibre social, bien que connaît un essor, est loin d’être satisfait ».
De Siguiri, Bérété Lanceï Condé pour Guineematin.com