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Radiation des enseignants grévistes ? L’USTG menace de déclencher une grève générale et illimitée

Le Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG) enregistre un soutien de taille dans son bras de fer avec le gouvernement. L’Union Syndicale des Travailleurs de Guinée (USTG), dirigée par Abdoulaye Sow, menace d’aller en grève générale et illimitée, si le gouvernement s’évertue à radier les enseignants grévistes. L’annonce en été fait ce vendredi, 28 décembre 2018, à l’occasion d’une conférence de presse animée à Conakry, rapporte Guineematin.com à travers un de ses reporters.

L’USTG se range désormais derrière l’équipe d’Aboubacar Soumah. La centrale menace de déclencher une grève générale et illimitée si le gouvernement met à exécution ses menaces de radier les enseignants grévistes des rangs de la fonction publique. Le mouvement dirigé par Abdoulaye Sow lance également un ultimatum au gouvernement pour la reprise du dialogue pour dénouer la crise qui mine le système éducatif depuis le 03 octobre 2018.

« Après des échanges fructueux que nous venons d’avoir avec la base, appréciant les conséquences du gel des salaires, en violation des lois de République, et les perspectives de radiation des professeurs… nous disons ici à la face du monde et prenant en compte l’appel que nous avons lancé aux institutions nationales et internationales, l’appel que nous avons lancé à la population guinéenne, aux responsables à tous les niveaux, de faire en sorte que nous soyons au tour de la table. Nous avons fixé un délai pour réagir fortement. Mais, ce délai peut être raccourci dès l’instant que des actes contraires à nos lois, des actes de radiation seront posés, tout le mouvement syndical ou toutes les fédérations composantes de l’USTG seront débout pour dire non à ces actes. Ça peut être à 24 heures, 48 heures comme dans les 72 heures. Nous sommes prêts à réagir à tout acte en violation de nos lois, à tout acte contraire au dialogue et à la liberté syndicale. Nous sommes déterminés à réagir dès l’instant qu’il y aura quelque chose. Nous ne l’accepterons jamais, nous voulons que le dialogue résolve le problème, que les cours reprennent dans nos écoles, que nos enfants bénéficient d’une bonne formation pour que les évaluations à mi-parcours soient payantes pour nos enfants », a dit Abdoulaye Sow

La diminution de 500 francs guinéens du prix du carburant n’aura pas été occultée par les responsables de l’USTG. Une réduction qualifiée de « moquerie pour la population » par les conférenciers. « Nous venons d’enregistrer une baisse irresponsable du prix du carburant à la pompe. C’est des manières pour nous USTG de se moquer du peuple de Guinée. Au moment où on montait à 10 000 francs guinéen, le prix du baril était supérieur à 50 dollars. Aujourd’hui, nous sommes entre 40 et 43 dollars, le litre à la pompe devait être vendu entre 7 000 et 7500 francs guinéen. Nous nous attendions à une baisse minimum de 2 000 francs. Mais, une baisse de 500 francs est une moquerie à la population guinéenne ».

Siba Guilavogui pour Guineematin.com

Tel : 620 21 39 77/662 73 05 31

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